We Live in Time

 


Almut et Tobias voient leur vie à jamais bouleversée lorsqu'une rencontre accidentelle les réunit. Une romance profondément émouvante sur les instants qui nous changent, et ceux qui nous construisent. 

 



Florence Pugh et Andrew Garfield, ou la combinaison gagnante

Drame romantique sur la résilience, ‘We Live in Time’ est un long-métrage qui suggère plus que ce qu’il ne montre. Il y est question de maladie mais le cinéaste choisit très vite de ne pas s’attarder en long, en large, et en travers sur les symptômes. La caméra passe d’ailleurs très peu de temps à l’hôpital. S’en dégage alors une grande poésie que l’on retrouve dans certains plans nuancés, beaucoup de regards complices ou encore dans quelques silences lourds de sens.


Almut + Tobias

Dans ce récit sensible très réaliste, l’honnêteté (dans le propos mais aussi dans le scénario) occupe une place primordiale. L’alchimie remarquable entre Pugh et Garfield sonne comme une évidence. Ils ne sont pourtant pas de la même génération, contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord.


Ni une ni deux

Avec John Crowley (‘Brooklyn’), 2025 débute en fanfare avec cet amour au présent (le titre en VF). Sa réalisation est efficace et ne s’encombre pas de fioritures visuelles, même si quelques trouvailles de mise en scène égaient l’ensemble. Nick Payne (‘Wanderlust’) écrit le scénario de son premier véritable long-métrage après avoir cosigné l’irrésistible film ‘The Sense of an Ending’ il y a quelques années.


Sic transit gloria mundi

En un peu plus de cent minutes, le duo derrière ‘We Live in Time’ réussit son pari avec cette délicate invitation à trouver un sens à son l’existence et à nous questionner sur le patrimoine immatériel (rites familiaux et savoir-faire) qu’on laisse derrière soi. La poésie des images est incontestable dans l’épilogue de cet éprouvant combat.


Note :

Critique : Goupil



 

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