Beverly Hills Cop: Axel F

 

 

L’inspecteur Axel Foley reprend du service à Beverly Hills ! Lorsque la vie de sa fille est en jeu, il fait équipe avec elle, mais aussi avec ses vieux potes Billy Rosewood et John Taggart, pour mettre au jour un complot. La température risque de monter d’un cran ! 

 



Axel Foley serait-il le plus grand rôle d’Eddie Murphy ? C’est en tout cas ce que semble penser l’acteur sexagénaire originaire de Brooklyn. À l’affiche d’une trilogie s’étendant sur une décennie (de 1984 à 1994), Eddie Murphy cherchait activement un scénario pour un quatrième opus. content des scripts, il commanda un pilot pour une série télévisuelle. Ce pilot, centré sur le tandem Axel / Aaron Foley (son fils devenu… agent de police), ne déboucha jamais sur une série. Aucune chaîne ne semblait à l’époque intéressée par le projet. Il faudra attendre 2016 pour que la Paramount annonce avoir trouvé en les réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah un duo capable de porter sur grand écran « Beverly Hills Cop IV ». Après quelques retards et une pandémie, le duo de cinéastes belges décida de claquer la porte pour s’atteler à un projet autrement plus ambitieux : « Batgirl ». La suite, c’est de l’histoire connue. La Warner ne sortit jamais « Batgirl » et la Paramount signa un deal avec Netflix afin de concrétiser ce projet que le studio avait dans les cartons depuis des lustres et se faire un maximum d’oseille au passage.


Séquelle d’une trilogie eighties, « Beverly Hills Cop: Axel F.» est un film qui a trois décennies de retard. On retrouve le même humour suranné, la mise en scènes quelque peu datée, et les stéréotypes des vieilles comédies américaines (les grands blonds allemands en méchants de service, le héros qui semble invincible, etc.). Un réalisateur encore mouillé derrière les oreilles (Mark Molloy) et un scénariste aussi doué que votre petit voisin de dix ans expliquent ce triste constat.


« Beverly Hills Cop: Axel F.» s’adresse avant tout aux fans de la première heure. Si le long-métrage paraît inutile, il s’en sort cependant mieux que certaines suites de la même époque (« Tron Legacy » et « Wall Street: Money Never Sleep » en tête de liste).


Malgré tout le charme d’Eddie Murphy, cette saga vieillissante ne parvient pas à trouver l’équilibre entre nostalgie et renouveau. Au fond, tous ces héros du passé qui rempilent encore et encore ne feraient-ils pas mieux de prendre leur retraite ?


Note :

Critique : Goupil

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