Stranger Things 2
En 1984, à Hawkins dans l’Indiana, un an a passé depuis l'attaque du Démogorgon et la disparition d'Eleven. Will Byers a des visions de l’Upside Down et de son maître, une créature gigantesque et tentaculaire. Plusieurs signes indiquent que les monstres vont franchir le portail et envahir la ville.
Avec cette deuxième saison réussie, l’équipe derrière “Stranger Things” parvient à réitérer l’exploit de 2016 en nous faisant rugir de plaisir (et non sursauter de peur). Mission entièrement accomplie ?
Stranger Things saison 2 est comme un petit frère ou une petite soeur marchant dans les pas d’un-e aîné-e exemplaire. Refusant tout repos sur ses lauriers, l’équipe de ST (les réalisateurs Matt et Ross Duffer et le producteur Shawn Levy) fait aussi bien, à défaut de faire mieux.
Pour pouvoir faire aussi bien, il ne fallait pas juste faire un calque de la saison une. Aussi, les showrunners semblent se réinventer à chaque épisode. Chaque plan, chaque transition, chaque entrée en scène (notamment celles d’Eleven), etc : rien ne semble avoir été laissé au hasard. La maîtrise technique dont les créateurs font preuve est totale.
Parmi les nouvelles têtes, la mystérieuse Max (Sadie Sink) et Billy - le mauvais garçon - (Dacre Montgomery) sont à surveiller. Bien évidemment, Sean Astin vole la vedette sur chacun des plans où il apparaît. L’acteur qui interprétait Sam (Samwise Gamgee) dans la saga “The Lord of the Rings” n’a rien perdu de son jeu.
Au niveau des personnages, ils sont davantage travaillés. La fidélité de Mike (Finn Wolfhard) est mise à rude épreuve en attendant le retour d’Eleven. Will (Noap Schnapp) vogue entre deux eaux (ou plutôt deux mondes). Cupidon transforme Dustin (Gaten Matarazzo) et Lucas (Caleb McLaughlin) en rivaux. Nancy (Natalia Dyer) et Jonathan (Charlie Heaton) flirtent pendant que Steve (Joe Keery) joue au baby-sitter.
Là où la série se veut moins effrayante que par le passé, c’est quand elle lève le voile sur un monstre certes gargantuesque mais ô combien moins épouvantable que le Demogorgon. Le frisson-o-mètre n’est cependant pas en panne puisque la musique amène à elle seule la tension nécessaire pour nous faire sursauter aux moments opportuns.
La camaraderie à l’écran est renforcée au même titre que notre attachement à des personnages que nous aimerions pour amis. Si vous avez aimé la saison 1, la saison 2 risque de ne pas vous décevoir !
Goupil
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