Netflix Chronicles: Chapter 1ne
Nouveauté sur Cinephages.com, les pérégrinations télévisuelles du Professeur Grant sur Netflix. Pour ce premier chapitre, on vous propose dix mini-critiques de films à découvrir sur la fameuse plateforme de contenu tant décriée. Au menu: le monstrueux Okja, les films de guerre Sand Castle et War Machine, un peu de science-fiction avec The Discovery, la farce britannique Mindhorn, l’énergique Divines, le bouleversant Beasts of no Nation, le road-movie The Fundamentals of Caring, le documentaire 13th et notre coup de cœur du moment I Don’t Feel at Home in This World Anymore.
Netflix par-ci, Netflix
par-là, il ne fait aucun doute, le monde du cinéma ne peut pas se passer de ce
fournisseur de contenu, sujet atomique s’il en est. Le septième art ne peut
plus faire la sourde oreille, comme si rien n’avait changé dans le secteur de
la diffusion d’œuvres cinématographiques. Chacun y va de son avis dans un
charivari où tout le monde parle et personne ne s’écoute. D’aucuns cassent du
sucre sur son dos, d’autres crient au génie. Bref, l’entreprise américaine est
devenue incontournable, que ce soit dans les conversations des geeks mais aussi
des communs des mortels, dans le cercle très fermé des distributeurs
traditionnels et exploitants de salles obscures ou encore du côté des
cinéphiles.
Car, à bien y regarder,
Netflix attire également des auteurs. Mieux, la société est elle-même intéressée
par ceux-ci, tout comme son concurrent Amazon Studios ; les récents films
de Doug Liman (The Wall), James Gray (The Lost City of Z) ou encore Kenneth
Lonergan (Manchester by the Sea) le prouvent. C’est pourquoi il convient de s’y
intéresser. Ces derniers mois, plusieurs longs-métrages exclusivement diffusés
sur ladite plateforme de contenu nous ont intrigués. Brefs retours sur ces
productions quasiment inédites pour le grand public sous la forme de
mini-critiques en 140 caractères. Pourquoi 140 ? Pour ne pas froisser un
petit piaf bleu pardi ! Tout simplement.
Okja
(3/5)
Farce satirique, monster
movie délirant et fable humaniste, Okja est un vrai moment de cinéma… à voir
sur la petite lucarne. C’est ballot!
War
Machine (2/5)
L’ambition de Michôd: une
diatribe corrosive. Résultat: une farce pénible qui retombe comme un soufflé. Pitt, impérial, sauve les meubles.
I Don’t Feel at Home in This
World Anymore (4/5)
Primée à Sundance, gage
de qualité, cette comédie tarantinesque à la sauce Coen est une pépite à
savourer sans modération. Déjanté & féroce.
The
Discovery (2/5)
L’idée est géniale. Mais
il n’y a que ça d’excitant dans ce somnifère. Soporifique, The Discovery vous est
conseillé par Morphée. ZZzzZz…
13th
(4/5)
13th est le complément
indispensable à l’autre documentaire incontournable sur la question
raciale I am not your negro. Essentiel, édifiant!
Beasts
of no Nation (3/5)
Film électrochoc sur les
enfants soldats signé par l’atypique Fukunaga, BONN confirme le talent d’Idris Elba.
Apre, bouleversant, imparable.
The
Fundamentals of Caring (2/5)
Road-movie à tendance
feel-good aux ficelles scénaristiques trop apparentes que pour en faire un film
honnête voire crédible. Sans intérêt.
Sand
Castle (3/5)
Un énième film sur la
guerre en Irak, oui, mais avec un récit intelligent, des personnages
intéressants et une mise en scène efficace.
Mindhorn
(2/5)
Mindhorn n’ambitionne
rien d’autre que la pantalonnade décomplexée. De nombreux gags et répliques
font mouche dans un récit bidon. Jouissif.
Divines
(3/5)
Pétri de défauts et
souvent maladroit, ce film convainc grâce à son énergie folle mais surtout
grâce au tandem Amamra/Lukumuena, divines !
Bonus de dernière minute:
The
Meyerowitz Stories (New and Selected) (3/5)
Baumbach offre une
délirante galerie de personnages d’où émerge Adam Sandler, lequel prouve qu’il
y a bien un comédien qui sommeille en lui.
- Professeur Grant -
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