White House Down
Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…
Pour faire bref, White House Down
est le meilleur Die Hard des années 2000. A ceci près que le film n’a rien à
voir avec la franchise de Bruce Willis. Et pourtant, cette série b à la limite
de la parodie récupère quasi tout ce qui a fait naguère le charme de cette
saga. Action débridée et humour au second degré pour dérider tout spectateur incrédule.
Même l’histoire reprend le canevas narratif des aventures de John Mc Lane: un
agent des forces de l’ordre à la situation familiale un peu compliquée se
retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment et se doit de sauver le monde ou
presque.
Etrange aussi de voir la ressemblance entre les patronymes des héros:
John Cale alias Channing Tatum et John Mc Lane aka Willis. Et que dire de ce
petit débardeur blanc qui fait étrangement penser à celui de Bruce? Ne soyons
pas dupe, White House Down, c’est «Die Hard à la Maison Blanche».
A la barre de
cet actionner décérébré, un chevronné
passé maître dans l’art d’exploser le palais présidentiel… voire la planète
toute entière: Roland Emmerich. Remis du four commercial que fut Anonymous,
peut-être son meilleur film à ce jour
(!), l’Allemand à qui l’on doit également Independance Day, 2012 ou encore The
Day After Tomorrow, se fait plaisir en mettant en boîte des pures séquences
d’action bourrines où ça flingue à tout-va. Ce dernier déploie l'artillerie
lourde pour réaliser un feu d’artifice qui ferait passer celui du 21 juillet pour
une allumette.
C’est rarement intelligent mais le tout est formellement bien
orchestré et, entre nous, ça divertit sans trop de mal. Les deux heures du
métrage file à toute allure grâce à un scénario généreux en rebondissements. Si
l’on n’évite pas quelques sorties de route, le tout reste un agréable spectacle
pyrotechnique. En somme, un plaisir coupable qui fleure bon les 90’s à
consommer sans modération.
Note: ★★★
Critique: Professeur Grant
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