Iron Man 3
Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?
Iron Man revient pour de
nouvelles aventures. Si l’épisode original est un véritable blockbuster mêlant habilement
humour et action dans un style particulièrement fun, le second opus frôle de
justesse le navet avec son histoire sans intérêt. Du coup, pour le troisième
volet, le réalisateur Jon Favreau a délaissé l’armure d’acier pour se consacrer
aux cowboys et aux… aliens.
Entre temps, c’est l’excellent
scénariste Shane Black, père de Lethal Weapon (L’Arme Fatale) avec Mel Gibson
et Danny «i’m too old for this shit» Glover, qui a repris le flambeau. C’est
aussi à lui que l’on doit l’excellent Kiss Kiss Bang Bang - avec déjà Robert
Downey Jr. – où il officiait en sus comme metteur en scène. Une première. Lui confier les
rênes d’un blockbuster gonflé aux effets spéciaux, un pari aussi audacieux que
casse-gueule. C’est que l’homme est plus habitué au polar à l’humour noir qu’aux
effets visuels vertigineux.
Au final, Marvel a tout de même
réalisé la bonne opération. On retrouve enfin une histoire maline conforme au
label érigé par le premier volet avec son lot de rebondissements. Le récit captive
d’emblée et permet aux spectateurs déçus du second opus de se rabibocher
avec Tony Stark. Si l’humour et l’émotion se retrouvent parmi les
ingrédients indispensables de la recette Iron Man, l’action est un paramètre
non négligeable dans cette franchise. Or, de ce côté-là, le long-métrage pèche par
son manque de sève.
Formidable conteur d’histoire,
Shane Black est un réalisateur maladroit quand il s’agit d’orchestrer les
séquences «boum boum badaboum». Les scènes de combats brouillonnes, la caméra
peu stable, l’action maladroitement réalisée donnent un esthétisme général
approximatif. Là où l’armure était joliment mise en évidence dans le premier épisode,
ici, elle se perd dans ce trop-plein d’images de synthèse. CGI en veux-tu, en
voilà! Dommage. Mais ne boudons pas notre plaisir, on s’amuse pleinement dans
ce blockbuster solide où l’on apprécie les saillies du héros au gré d’un
scénario plutôt inventif.
Note: ★★★
Critique: Professeur Grant
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